cache ta joie Nizou ?????

Moi c'est en été que je préfère la montagne. Ca me rappelle toutes mes vacances dans les Alpes Italiennes chez mes grands-parents.
Y vivre à l'année, ce ne doit effectivement pas être drôle tous les jours.

Quelques mois de saison oú tout est ouvert, prévu pour des vacanciers, des boutiques luxueuses devant lesquelles tu n'oses presque pas t'arrêter, des restaus ou tu passes ton salaire du mois et puis arrive la fin Avril  et là en 24h tu te retrouves devant une ville fantôme, ne reste plus que des vitrines passées au blanc d'Espagne, quelques. choucas égarés dans un grand désert dont le blanc vire au marron, les rues détrempées par la neige qui fond ou àlors qui se met à tomber apres s'être fait attendre...

Et toi, seule, avec du temps, mais plus rien pour en profiter, les amis éparpillés ou partis respirer sous d'autres cieux.

Mai  et Juin, difficile période où il ne faut pas craindre la solitude et ne pas être dépressive. Enfin arrive la saison des fleurs ou pour peu que le temps soit de la partie la montagne éclate de couleurs joyeuses, les vaches montent au son des clarines et nous Voila en ete mais pas d'illusions, les belles soirees d'été attablée en terrasses d'un bar sont rares, les températures ne s'y prêtent pas ! Malgré tout quelques belles soirées musicales nous ôtent l'envie de nous suicider..

Arrive l'automne et là enfin on apprécie notre purgatoire, la plus belle saison, la plus riche, la plus colorée,,le ciel petit à petit change de couleur et nous annonce l'hiver.

 Quoi ? il neige ??? Déjà !!! Mais j'ai pas envie moi, les mélèzes ont encore leurs aiguilles, pourtant il va falloir s'y résoudre, c'est vrai que les gentianes étaient hautes cet ete, la neige sera abondante !

  tiens , vivement le printemps
elle en cause bien Tantane de la vie en Station -  
moi à La Plagne , elle à Courchevel .. elle sait aussi de quoi elle parle ... 

maintenant , si vous voulez un forfait  à l'année ....

Jolies fleurs... J'aime bien quand la nature explose. Merci Tantane 

A vrai dire, je ne voyais pas la montagne sous ce jour. Mes expériences dans ce domaine sont assez limitées et ne concernaient que les Pyrénées. Mais bon avec un sac sur le dos et un fusil, des marches harassantes et interminables, ça n'a pas le même charme.

Personnellement, je ne suis pas attiré par la montagne (à part les Vosges). Je préfère le doux moutonnement de notre Alsace bossue. Mon village natal est dominé par un petit mont (le mont Saint-Jean 400 mètres d'altitude) et au loin on perçoit la ligne bleue des Vosges. J'y passais des heures assis à regarder les champs de blé et les maisons, en bas, regroupées autour de l'église.
Aujourd'hui encore, j'adore ce lieux surtout en été avec l'auteur des pins et des sureaux en fleurs.

Moi tout pareil. J'aime bien les paysages vallonnés avec la montagne en toile de fond. Sinon, les sommets, je veux bien aux beaux jours, occasionnellement, car on découvre des paysages superbes. Mais c'est comme la mer : je m'en méfie. En cas de colère d'icelles, c'est sûr que ce n'est pas nous qui gagnons.

c'est sur ....

Quand je pense à la montagne, je me revois enfant, montant à l' alpage retrouver chèvres et moutons. Le long chemin pour y parvenir, qui mettait à l'épreuve nos petites jambes, la source glacée où nous remplissions nos gourdes, le son des cloches du troupeau qui annonçait notre arrivée imminente, la cabane remplie pour moitié du foin que mon grand-père avait coupé et qui embaumait l'air de cette odeur délicieuse dont je me souviendrai jusqu'à ma mort. Le mobilier était rustique, confectionné par le Nono (grand-père en italien), des couvertures s'alignaient sur le tas de foin afin que nous puissions nous y allonger. Des écureuils se sauvaient à notre approche. Et ce copieux petit déjeuner fait de saucissons et de fromages que nous avions le droit de couper à l'Opinel bien affuté !
Tout ceci était idyllique, merveilleux, enchanteur !

C'est clair, c'est un peu ça !

Jolis petits piafs !

fait penser à la BD des Birds..

Roxane a écrit:

Quand je pense à la montagne, je me revois enfant, montant à l' alpage retrouver chèvres et moutons. Le long chemin pour y parvenir, qui mettait à l'épreuve nos petites jambes, la source glacée où nous remplissions nos gourdes, le son des cloches du troupeau qui annonçait notre arrivée imminente, la cabane remplie pour moitié du foin que mon grand-père avait coupé et qui embaumait l'air de cette odeur délicieuse dont je me souviendrai jusqu'à ma mort. Le mobilier était rustique, confectionné par le Nono (grand-père en italien), des couvertures s'alignaient sur le tas de foin afin que nous puissions nous y allonger. Des écureuils se sauvaient à notre approche. Et ce copieux petit déjeuner fait de saucissons et de fromages que nous avions le droit de couper à l'Opinel bien affuté !
Tout ceci était idyllique, merveilleux, enchanteur !

 
ouai t'as trop lu Heidi 

Roxane a été contaminée par ses rêves d'enfant.

Sinon tout comme Perry, j'ai immédiatement pensé à la BD des piafs.

... et moi je me suis dit : " y en a toujours un pour ne pas faire comme les autres... "

Comme quoi, hein ? Rien.

Miolo !