LE JARDIN PARFUME

Age : 77 Date d'inscription : 21/07/2008

J'ai trouvé un livre jauni dans ma biblio.
titre: Le jardin parfumé du Cheikh NEFZAOUI
traduit en français en 1860
En Préface il y est écrit:
"Au nom du Dieu clément..
.. Le Cheikh el adj bou abdallah mohammed el nefzaoui raconte des choses varies"
Il y a 21 chapitres:
par ex:
1- des bonne squalités des hommes
4- des défauts chez les femmes
7- des inconvénients du plaisir d'amour
8- des différents noms du ... des hommes
9- des différents noms du ... des femmes
11- de la malice des femmes
17- des totas mous
21- aliments qui facilitent le plaisir amoureux

Je vous ai scanné, je ne sais pas pourquoi, le chapitre 4:

"DES DÉFAUTS CHEZ LES FEMMES

Écoutez, Vizir, que Dieu vous assiste !
Les femmes peu estimées des hommes sont celles dont le caractère est acariâtre et l'abord déplaisant ; ce sont encore celles qui ont les cheveux frisés, le front bas, les yeux louches et petits, le nez long, les lèvres pâles et bleues, la bouche mince et largement fendue, la figure ridée, les dents écartées, le dessous du nez malpropre, le menton relevé, les épaules étroites, la poitrine faible, les oreilles longues et pendantes comme une vieille peau de vache ; le ventre creux comme un baquet sans eau, le nombril proéminent comme une bonde de tonneau, les côtes apparentes comme des arcades, l'épine du dos comme les grains d'un chapelet, le zouque large, froid et puant ; elles n'ont aucun soin de leurs corps ; elles ont de gros genoux, de grands pieds, les mains rouges et les mollets minces.
Oh ! celles-là ne seront, certes, pas bonnes à l'amour, pas plus que les hommes qui les approchent, parce que Dieu fera éloigner de ces affreuses créatures les gens distingués.
Les femmes peu convenables encore sont celles qui rient beaucoup, en poussant de grands éclats ; leur inconvenance fait de celles-ci la moquerie des autres.
Il y a aussi celles qui jouent bruyamment celles-là sont de vraies cahabah.
De vilaines femmes sont encore celles dont voix est grosse, qui parlent beaucoup, qui ont 1 pied léger pour courir de droite à gauche, et qui ne savent jamais retenir leur langue ; qui so cancanières, menteuses, rusées, grossières ; qui colportent les conversations, qui n'ouvrent bouche que pour mentir et qui promettent avec la résolution de ne pas tenir ; qui cherchent des hommes et s'empressent d'être infidèles à leurs derniers amants ; celles dont la délicatesse douteuse et qui n'écoutent les conseils de personne ; celles qui font des affaires des autres leurs propres affaires ; celles qui disent du mal de chaque chose, qui brouillent tout le monde, qui cherchent des histoires curieuses, qui tâchent de découvrir les secrets de chacun, qui ont toujours l'air de dormir et qui ont le sommeil léger pour surprendre ce qu'on leur cache ; elles sentent tout le monde, elles sont à l'affût d'un scandale ; ne respectant rien, elles ont des expressions mauvaises pour les autres comme pour elles-mêmes.
Ces femmes-là sentent mauvais ; quand elles arrivent elles font mourir ; quand elles partent chacun se sent à l'aise."

Invité

Çà ne m'étonne pas qu'ils préfèrent les cacher... LE JARDIN PARFUME 100900

:1d7:

Qui sait ce qu'il y a là-dessous... :Mm37:

Age : 71 Date d'inscription : 30/06/2008

Ce pauvre Perry!...que de mauvaises expériences! Triste

je comprends qu'il cherche encore...... Orage

Age : 71 Date d'inscription : 30/06/2008

La beauté - (Charles Baudelaire)

Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Eternel et muet ainsi que la matière.

Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ;
J'unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes ;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.

Les poètes, devant mes grandes attitudes,
Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d'austères études ;

Car j'ai pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !

(les Fleurs du mal)

Age : 77 Date d'inscription : 21/07/2008

m'embêtez pas sinon je vous livre le chapitre 1 ...

Age : 71 Date d'inscription : 30/06/2008

c'était pour rire! Orage

Admin Age : 77 Date d'inscription : 27/06/2008

pffffff !!!!!!!!!!!!!!! LE JARDIN PARFUME 96083

Age : 79 Date d'inscription : 29/06/2008

... pour le chapitre 1 Perry, tu peux y aller, nous ne nous sentons pas du tout concernées ici par ces descriptions pour le moins exagérées !! LE JARDIN PARFUME 880968

Age : 77 Date d'inscription : 21/07/2008

petit problème:
pour le chap. 1 ça tient pas ici

y'en a 27 pages (y'a tant de choses à raconter !..)

Age : 77 Date d'inscription : 21/07/2008

pour la suite je n'ai guère le choix que de vous le proposer en pages persos du forum..

vous pourrez y découvrir un vocabulaire peu usité de nos jours

et

comme dirait la femme du récit: "ce n'est pas à mettre entre toutes les mains !.."

Invité

QUOI? n'est pas à mettre entre toutes les mains???? LE JARDIN PARFUME 363774

Tu sais ici... çà n'est ni le royaume de la virginitude... ni de la chastitude... LE JARDIN PARFUME 100900

:1d7:

:Mm12: :Mm30:

Age : 79 Date d'inscription : 29/06/2008

... la plénitude, voui !!! :Mm17: :Mm17:

Age : 71 Date d'inscription : 30/06/2008

l'est mignonne, l'histoire de l'âne Cadichon!...on se croirait dans la Comtesse de Ségur!...enfin...quand je dis "dans"....c'est façon de parler.... LE JARDIN PARFUME 895802

Age : 77 Date d'inscription : 21/07/2008

poème extrait du même livre:

ATTAR EL ARAOUD, A LA MAURESQUE NEFISSAH

Rébus des peuples morts, logogryphes des stèles,
Vous nous rappelez l'homme et consacrez le laid.
Mais, ô Maure fervent ! où passe ton stylet,
La fleur s'épanouit en vivantes dentelles.

Ta phrase est un parterre où danse la houri ;
Le mot luxuriant en corbeille s'étale ;
La lettre monte en jet, le point s'ouvre en pétale,
L'alinéa se perd en un sentier fleuri.

Tes selams sont pour moi de lisibles féeries ;
Mon coeur savait, devant que la tête y pensât,
Que le manuscrit d'or traduit par Nefissah
Devait s'intituler Le Parfum des Prairies.

Tout n'est-il point parfum dans le pays des fleurs ?
Toi-même n'es-tu pas, dans ce pays, ô femme,
Et la fleur de la chair, et l'arome de l'âme,
Et la gamme des sons, et l'iris des couleurs ?

Age : 71 Date d'inscription : 30/06/2008

j'ai aussi un livre de poètes arabes...et je dois dire que s'ils sont prompts à corriger la fatma ménagère, ils sont inégalables quand il s'agit de chanter la houri....tiens, ils méritent bien deux ou trois saucisses... :Mm32: Fada

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