Répertoire du vocabulaire dobrisien

Nanette : Sainte femme, bénie d'entre toutes et grande amie de Miolo. A fréquenté notre forum en vue de nous convertir. L'immensité du chantier a certainement conduit à son décès prématuré. A rejoint son seigneur munie des sacrements de l'église et de l'extrême onction. 

Fais pas ta Nanette ! : Littéralement "Ne joue pas les prudes ou les vierges effarouchées"

Faire flanelle : Cette expression nous vient de l'argot du début du XIXe siècle où flanelle désignait une personne qui, avec une fille de joie, se contentait de converser, mais ne consommait pas.
Surtout utilisé pour désigner ce que fais le Banitou avec ses mémères.

MONCHUS

Tout le monde , sauf les savoyards!

Qui me dira ce que veut dire :

faire des cuirs dans une phrase.... ? 

trouvé dans une chanson d'Yvette Guilbert... 

D'après les Chroniques de la langue française de l'Express :

" Le «cuir» consiste à introduire un «t» sans raison entre deux mots. Cette faute de prononciation est vraisemblablement attribuable à une généralisation de la liaison après des formes fréquentes telles que est, sont, était, ont, avaient, etc.

Prononcez à haute voix: «Il est à l’heure», «Elles sont entrées», «Il était une fois», «Les filles ont un faible pour lui»… La liaison des mots finissant par «t» suivis d’un mot commençant par une voyelle est assez (!) naturelle.

Mais il arrive qu’on en abuse! Le fait de dire: «Il a t’été hospitalisé» constitue un cuir. Tout comme: «Jean s’en va t’à Paris pour deux semaines».

Plus familièrement, des expressions comme «Ch’t’allé à Montréal en fin de semaine» ou «Ch’t’assez content!» constituent de bons exemples de cuirs. "

Et, pendant qu'on y est, un extrait, de " langue française-Cher ". Ainsi, l'information sera plus complète :

http://www.langue-francaise-cher.fr/fichier_pdf/psilose_pataques_cuir_velours.pdf

C'est très intéressant, merci Miolo pour ce cours de Français.
Il me semble que Jacques Chirac avait une propension très marquée pour faires des "cuirs" dans ses interventions.

Ca vaut pas un fifrelin : Expression désuète en usage chez les gadlest Cela date du milieu du XIXe siècle et le mot 'fifrelin', apparu quelques années auparavant, est un dérivé de l'allemand 'Pfifferling' qui signifiait à la fois 'girolle' (oui, le champignon !) et "objet sans valeur" et qu'on trouvait dès le XVIe siècle dans la locution "das ist keinen Pfifferling wert" qui signifiait "cela ne vaut rien".

Ah! merci Miolo.....je comprends mieux le sens de la phrase à présent ! 

Langdeput : dialecte employé dans les réunions genre " cafédiredumal "...

Cafédiredumal : réunion de sorcières alliant la consommation de boissons chaudes sucrées et de pâtisseries et donnant lieu aux travaux pratiques du fameux dialecte " langdeput ". Il est recommandé de ne pas trop espacer les réunions pour garder vivante la maîtrise de l'art...

Excellentes définitions