Y’avait un type très riche qui vivait comme il se doit dans un très beau châââââteau. Lui c’était un mec bien cultivé et tout qui faisait un maximum pour le bonheur de sa marmaille et pour en élever six il fallait assurer, grandes écoles meilleurs profs et tout et tout !
Mais les fillasses étaient des prétentieuses qui passaient l’été à S’trooop et l’hiver à Cooourch’ en se prenant pour des princesses russes ou des starlettes, en fait de starlettes elles se faisaient plutôt du cinéma, passaient leur temps dans les boutiques de luxe à emmerder les vendeuses par leurs caprices et refusaient tous les bons partis qui se présentaient. Des vraies connes, genre pétasses de luxe, des fêtardes qui passaient les nuits en boîte et se moquaient de leur petite sœur qui était très belle mais pas du tout chiante comme elles.
Elle s’appelait Belle la petite sœur et elle était très courtisée mais bien que flattée préférait rester à lire et s’instruire et tenir compagnie à son « popa » chéri parce que son cœur beyong to Daddy !
Le père en plus des dépenses que lui coûtaient ses mioches devait entretenir des maîtresses ou jouer au casino ou les deux, en tout cas il advint que le banquier lui dit qu’il n'avait plus droit au découvert et que s’il voulait continuer à nourrir sa descendance il valait mieux qu’il vende son château à un couple de stars d’Hollywood qui avait justement une grande petite famille à loger et qu’il lui faudrait se contenter d’une villa « Mon rêve » moins coûteuse à entretenir.
La tronche des filles quand il a fallu déménager et se mettre au turbin et finalement au turf carrément. Fini de se faire draguer par des pétés de thunes, finis les amants, à elles les michetons de la turlutte tarifée !
Les gens du village se marraient en douce de leur déconvenue qu’ils jugeaient bien méritée sauf pour la Belle qui était toujours gentille avec eux mais les grognasse non franchement c’était trop drôle !
La Belle prenait cette situation avec philosophie alors que ses sœurs enrageaient et passaient ses nerfs sur elle, elle continuait à aider son père.
Un jour qu’il devait aller à la ville récupérer quelques bricoles sur un vieux raffiot il promit à sa fille de lui ramener une rose qu’il achéterait à la ville justement.
Mais quand ça veut pas ça veut pas et il eut des démêles avec la justice, du coup il a du se tirer vite fait sans prendre le temps d’acheter la rose promise. En plus il neigeait et il s’es perdu en traversant la forêt, il se caillait, crevait de faim et de peur et la nuit arrivait sans qu’il ait beaucoup avancé.
Et alors là comme dans les contes de fées le miracle se produisit, il se trouva devant une belle maison bien éclairée, chauffée, ouverte, la table mise comme s’il était attendu et comme il avait faim et qu’il ne voyait toujours personne il ne résista pas au bon poulet servi sur la table, se trouva un bon lit dans une chambre et le lendemain, sans se poser plus de question enfila l’habit propre qui l’attendait au pied du lit !
Franchement, il devait être un peu naïf le paternel là pour croire qu’une chose pareille était possible, en plus en regardant par la fenêtre la neige était fondue, la prairie était couverte de fleurs dont un parterre de rose qui lui fit se rappeler la promesse faite à sa fifille chérie.
Et au lieu de prendre une seule modeste rose il se gêne pas pour prendre carrément le rosier et c’est à ce moment précis que le sosie de Frankenstein lui a fait comprendre que c’était pas bien de voler le bien d’autrui et ça mon vieux, ça allait lui coûter cher et qu’il le paierait de sa vie pas moins !!!!!!!!!
bon c'est long cette histoire, la suite quand je pourrai