Jean-Luc MELENCHON s’en est pris vertement aux médias qu’il accuse de relayer des infos sans grand intérêt qui polluent le débat politique. Le bouillonnant leader des gauches réunies faisait ainsi référence à la Une du Parisien qui titrait le lendemain du premier tour sur la réouverture des maisons closes plutôt que de parler des abstentions.
Interrogé quelques temps plus tard sur ce sujet brûlant de l’actualité par un étudiant en journalisme, le MELENCHON s’est énervé pour ensuite déclamer une tirade contre la sale corporation voyeuriste de papier que formeraient les journalistes avant de traiter son interlocuteur de « petite cervelle »
Certes, la ficelle est grossière pour cet étudiant qui insiste lourdement sur le sujet, mais MELENCHON est resté tout de même fairplay car à sa place, le simili journaliste je l’aurais traité de « petite bite » plutôt que de « petite cervelle » Au moins il serait resté dans le ton.
Mais la question demeure tout de même posée. Si les maisons closes étaient ouvertes cela favoriserait-il l’abstention ?
Peut on croire que le Français délaisserait l’isoloir pour mieux s’isoler avec une fille de joie préférant lui glisser son bulletin dans l’urne plutôt que d’exprimer par son suffrage son intérêt pour la politique.
Les mots « A voté » seraient-ils plus doux que ceux « C’est 100 euros mon chéri » pour motiver les Français à accomplir leur devoir électoral plutôt que leur devoir conjugal.
Mais au fait, c’est quoi exactement la définition d’une putain : « personne publique qui racole, fait des promesses, monnaie ses avantages, se fait payer d’avance et après vous baise »
Et celle d’un homme politique…Ben c’est la même chose !