Aujourd’hui, j’étais, en tant que référant d’un de mes collaborateurs qui suit une formation d’éducateur spécialisé, invité à une réunion à Metz pour débattre de la formation qu’il suivait et de mon rôle. Outre le fait de m’être tapé 100 bornes dans des conditions climatiques exécrables, je me demande encore à cet instant ce que j’étais allé foutre dans cette galère.
Je me suis retrouvé au milieu d’un parterre de formateurs parlant un langage tellement abscons qu’il en était incompréhensible. J’ai assisté à un exercice de masturbation intellectuelle et nombriliste où chacun des intervenants se pavanait dans une suffisance insoutenable.
Mon franc parler a du jurer dans le paysage et j’ai prétexté un emploi du temps de ministre pour m’enfuir bien avant la fin de la séance.
J’avais toujours pensé jusqu’à ce jour que le décalage qui pouvait exister entre les éducateurs et moi résultait d’un malentendu voir de la méconnaissance des rôles de chacun.
Cette réunion a eu au moins le mérite de m’éclairer d’un jour nouveau sur les méfaits que ces éducateurs pouvaient engendrer sur notre jeunesse en perdition et en mal de repères.